LE LÉONBERG DES FORGES

N‘hésitez pas à nous contacter pour connaître nos plans futurs ou tout simplement pour prendre des informations sur cette merveilleuse race. Il nous fera plaisir de vous renseigner et de répondre à vos questions.

Son tempérament


Il est vrai que l’on dit que le Léonberg est issu de croisements entre des chiens de montagne et de berger. Mais lorsque le fondateur de la race décida de la mettre au monde, son objectif principal était de créer le tout premier chien de grand gabarit à devenir un chien de compagnie et non seulement un chien utilitaire. C’est pourquoi les aptitudes du Léonberg pour la défense et la protection du territoire sont beaucoup moins élevées que celles de ses cousins. Essig a très bien réussit sa mission car les Léonbergs sont aujourd’hui couramment surnommés les gentils géants. Une auteure a écrit : “Léonberg rime avec bonté de caractère”, et c’est tellement vrai ! Ils sont effectivement des géants au cœur tendre. Ce sont de grosses boules d’amour qui ne veulent qu’être à vos côtés.

Nous sommes un peu vendus, mais honnêtement, c’est un chien aux multiples qualités. Il est extrêmement calme. Dans la maison, vous ne l’entendrez pas, mais il risque de vous faire trébucher car il aime être près de ses maîtres et il veut toujours être au centre de l’action. A l’extérieur, il vous démontrera sa joie en effectuant des tours de jardin en courant! C’est un chien qui s’adapte très facilement. Si vous êtes un sportif, il sera sportif et si vous êtes sédentaire, il le sera aussi. Cependant, n’oubliez pas que c’est très important pour toutou d’aller marcher et de se dégourdir les pattes. À vrai dire, c’est un chien qui n’est vraiment pas compliqué et qui s’adapte très facilement à tous les styles de vie.

Le Léonberg adore les balades en forêt et, habituellement, il aime rester proche de ses maîtres. Ce n’est pas un chien de nature fugueuse, il s’installera plutôt à un endroit stratégique sur votre terrain ou il pourra surveiller les alentours. Pour ce qui est de ses cordes vocales, il n’est pas très jappeur. Il vous avertira de l’arrivée de quelqu’un ou d’un danger, mais habituellement sans excès. Si votre léo jappe frénétiquement, c’est que quelque chose ne va pas.

En tant que chien de famille il se distingue par son amour prononcé pour les enfants. Il est extrêmement patient et adore jouer avec eux. Il est aussi très social, il aime bien se faire caresser et vous pourrez le trimbaler partout où vous le voudrez, si bien sûr il peut rentrer dans votre véhicule.

C’est un chien de nature docile, et qui normalement exécute très bien ce qu’on lui demande. Mais comme tout bon chien de montagne, il ménage ses efforts et évalue si le déplacement en veut bien la peine. Il peut donc sembler un peu lent mais ne vous en faites pas, il veut seulement être certain que vous ne changiez pas d’idée . Avec un minimum d’éducation tout devrait très bien aller. Comme toute race de chien, le maître doit s’impliquer dès son plus jeune âge. Si cela est fait, il deviendra le compagnon à quatre pattes idéal.

La femelle est généralement plus joueuse que le mâle mais des exceptions peuvent arriver.

Un autre trait qui le caractérise est sa grande sensibilité. En effet, il ressent les ondes de la maison. Il n’aime pas la dispute et préfère de loin la paix. C’est donc un excellent médiateur. Il est reconnu pour son regard unique et profond qui laisse voir sa grande bonté et sa tendresse. Vous verrez, ce regard est vraiment spécial…

Comme je l’ai mentionné plus haut, c’est un chien qui préfère la compagnie. Il n’aime pas rester seul trop longtemps. Son plus grand bonheur est d’être avec ses maîtres. Il est très sociable et s’entend très bien avec ses congénères et les autres animaux. Pour tout dire c’est un chien extraordinaire.

L’histoire de nos merveilleux Léonbergs est un peu mitigée. En fait les avis sont partagés mais en voyant sa structure, son aspect extérieur, sa fourrure et son caractère, on est certain d’une chose, c’est qu’il appartient à la catégorie des chiens de montagne.

À l’époque, dans les Alpes du sud de l’Allemagne jusqu’à la Suisse et l’Autriche on retrouvait un type de grand chien. Qu’il soit Bouvier Bernois, Grand Bouvier Suisse, Saint-Bernard, Terre-Neuve ou Léonberg, ils portaient tous le même nom et possédaient tous des caractéristiques communes. Nous sommes d’avis que leur origine est incontestablement semblable même si depuis, avec le travail de sélection de l’homme, ils sont bien différents les uns des autres et représentent tous une race à part entière. Nous appuyons donc l’idée que la race primaire de notre toutou est le Chien Des Alpes. Nous ne saurons jamais avec certitude la réponse à cette question mais c’est ce qui semble le plus logique.

Un peu d'histoire

L’homme qui créa la race

Dans les années 1800, un homme du nom de Heinrich Essig créa la race du Léonberg. Monsieur Essig était à l’époque conseillé municipal de la ville de Léonberg en Allemagne et était aussi un excellent commerçant qui flairait les bonnes occasions. Son intérêt pour les animaux était bien connu, on dit même que sa résidence ressemblait à un vrai zoo. Il possédait différents animaux et bien sur des grands chiens.

À cette époque, les gens s’intéressèrent de plus en plus à la nature. Les gens fortunés se procurèrent des grands chiens qui, contrairement au passé, n’étaient plus seulement des chiens de travail utilitaires mais aussi des compagnons de vie fidèles. C’est à ce moment, que le brillant homme d’affaire qu’était Essig décida de fonder sa propre race qui sera destinée aux gens de la haute société. On dit qu’il aurait croisé du Saint-Bernard, du Terre-Neuve, du Montagne des Pyrénées et d’autres chiens de montagne pour fonder la race du Léonberg. Tout cela n’est que pure supposition mais si c’est exact notre Léonberg aurait vu le jour de cette façon.

Il donna donc le nom de Léonberg à cette nouvelle race en l’honneur de sa ville natale et on dit même qu’il adorait se faire appeler Baron de Léonberg lorsqu’il partait à l’étranger.

Rapidement il vendit des Léonbergs aux quatre coins de L’Europe et l’engouement des gens pour ce chien fut immédiat. En quelques années seulement, le Léonberg devint un symbole de réussite sociale et les gens étaient extrêmement fiers d’en posséder un ou plusieurs. De nombreuses personnalités connues se procurèrent des Léonbergs à des prix exorbitants. De ce nombre citons: le prince Otto Von Bismarck, l’impératrice Sissi, Napoléon III et le Prince de Galles.

Heinrich Essig créa la race mais il ne rédigea aucun standard de celle-ci et ne laissa aucune trace de ses croisements. Il fut donc énormément discrédité par de nombreux éleveurs et le Léonberg disparut pratiquement. Il est passé de héro à zéro, de chien de prestige à bâtard. Les éleveurs de Saint-Bernard et de Terre-Neuve n’en disaient que du mal.

Heureusement, Albert Kull, un peintre animalier, n’était pas prêt à voir disparaitre ce magnifique chien et décida donc de rédiger le tout premier standard de la race en 1895. Il recommença donc petit à petit l’élevage et après beaucoup de patience et d’efforts, il réussit à reproduire enfin des beaux spécimens représentants bien la race.

La race et la première guerre mondiale

Malheureusement, la première guerre mondiale est venue réduire pratiquement à néant tous les efforts de Kull et ses chiens furent presque tous éradiqués. Suite à la guerre, il lui fallut donc tout reprendre à zéro pour reconstituer son élevage. Malgré tout, la race retrouva peu à peu ses ailes. Dans les années qui suivirent, l’histoire se répéta avec l’arrivée de la deuxième guerre mondiale qui fit à nouveau beaucoup de ravage. Heureusement, les amoureux du Léonberg se relevèrent et l’essor de la race alla de bon train.

Officiellement reconnue

Ce n’est qu’en 1949 que la race fut officiellement reconnue par la Fédération Cynologique Internationale (FCI). En 1996 le standard a subi quelques modifications pour devenir celui que nous connaissons aujourd’hui. Nous pouvons donc être reconnaissants envers monsieur Kull et les autres protecteurs du Léonberg qui ont permis que cette merveilleuse race traverse les difficultés et soit toujours vivante aujourd’hui. Grace à eux, nous avons le privilège de pouvoir partager nos vies avec ce chien extraordinaire.

Merci à vous tous!